Tous ceux qui ont un jour cherché une alternative naturelle
aux déodorants traditionnels, notamment à cause des sels d’aluminium, me
comprendront, car ils auront traversé la même galère que moi. On hante les
rayons de sa Biocoop, ou assimilé (voire le rayon des déos bio au supermarché),
et on essaye tous les produits du rayon, méthodiquement, un par un. Pour
systématiquement parvenir au même résultat : vers le milieu de la journée,
on se retrouve à sentir une odeur aigre de transpiration mêlée, pour arranger
les choses, au parfum du déo qui a tourné. J’ai vraiment cherché, car je suis
têtue, et je me disais que j’allais bien finir par trouver. Et puis il a fallu
me rendre à l’évidence : ça ne tenait pas la route, et dans ce cas, mettre
du déo est peut-être pire encore que ne rien mettre du tout. N’envisageant pas
de sentir la transpiration si peu que ce soit, je renonce et retourne aux bons
vieux déos traditionnels, avec tous les additifs qu’il faut, en me disant que
je vivrai, certes, moins longtemps, mais que je vivrai sans puer, ce qui n’est
pas rien. Et quelques années passent dans la bonne odeur humeur.
Et puis, sur un blog, un jour, je vois passer le nom de
Soapwalla, qui m’était jusqu’alors inconnu. Je suis sceptique, je fais des
recherches : concert de louanges chez ses aficionados. Je me dis qu’après
tout, je peux toujours tenter ; au pire, ça fera quelques euros de perdus,
ce qui est enquiquinant, mais pas trop grave ; moins que la perte d’une
aisselle, en tout cas. Et moins que le cancer du sein, aussi, surtout.
Je le commande donc sur Internet. A la réception, je
découvre un tout petit pot. Je me dis que ça va passer en un éclair, d’autant
que nous sommes deux à nous servir du même déo : mon mari et moi faisons,
de ce point de vue, étagère commune (ah, l’amoooooooour ! jusqu’où cela
va-t-il, hein ?).
A l’intérieur du tout petit pot, une pâte un peu épaisse,
mais fondante, pleine de tout petits grains qui font penser à du bicarbonate de
soude (l’argile), qui se transforme en huile à la surface de la peau.
On
l’applique aux doigts (ou si, comme moi, on est casse-pied et qu’on n’aime pas
en avoir sur les doigts avant d’appliquer sa crème pour le visage, par exemple,
on peut utiliser une éponge blender, qui est le format le plus pratique et
revient en quelque sorte à retrouver la gestuelle du roll-on).
Il en faut
vraiment peu à chaque fois, si bien que, au bout d’un mois d’utilisation
quotidienne à deux, on n’est pas encore tout à fait à la moitié du pot. Je
comprends mieux, du coup, sa petite taille, qui devient un avantage puisqu’on
peut l’emporter facilement.
A la description du produit, je m’attendais à avoir les
narines débouchées à peine le pot dévissé, puisque le produit contient des
huiles essentielles de menthe poivrée, de tea tree (arbre à thé) et de lavande
pour faire la peau aux bactéries qui dégradent la transpiration et sont
responsables de l’odeur qu’elle dégage. Rien d’agressif dans le parfum :
l’odeur n’est perceptible que si on met vraiment le nez dans le pot.
De même, j’avais lu que certains avaient eu les aisselles
irritées par ces huiles essentielles ; cela n’a été le cas ni pour moi, ni
pour mon mari. Mais je précise que je ne l’utilise pas sur des aisselles
fraîchement épilées (pour la bonne raison que je ne les épile plus grâce à mon
Luméa).
Après un bon mois d’utilisation, je peux certifier que ce
produit est aussi efficace que les déos type « 24h » ou « 48h de
protection », sans les cochonneries présentes à l’intérieur. J’en veux
pour preuve que parfois, mon mari comme moi avons oublié d’en mettre un matin,
et pour autant, aucune odeur désagréable n’est apparue de la journée, même
quand celle-ci s’achevait par une heure et demie de danse classique.
Et surtout, il a subi le test ultime : le test du
DAMART (ouais, je sais, c’est glam’, mais j’aime vous faire rêver sur mon
compte). S’il y a bien une chose au monde qui favorise l’odeur de
transpiration, c’est bien ce type de sous-vêtement, petit cousin du sous-pull
en acrylique de mon enfance et que porte si bien Thierry Lhermitte dans Les Bronzés font du ski. L’idéal de la
macération, quoi. Eh bien là, ZERO odeur. Nickel. Soapwalla 1, Thermolactyl 0.
Sans appel.
Je peux donc dire que ce déodorant bénéficie d’un excellent
rapport qualité-prix, et qu’il m’a réconciliée avec les solutions naturelles
contre les odeurs de transpiration.
Et au fait : maintenant, on fait des Damart qui ne font
pas mémère. Je tenais à le dire, comme ça, en passant.
Mes aisselles s'irritent très très vite du coup je change souvent de déo j'ai un petit peur avec celui-ci.
RépondreSupprimerLes HE peuvent être irritantes, même si elles ne m'ont rien occasionné ; il vaut mieux jouer la prudence, alors.
SupprimerJ'arrive pas à commenter sur HC... Mais ça m'a l'air vraiment bien ! Moi j'ai un Bioderma mais ça reste chimique !
RépondreSupprimerJe vais tenter ! Tu l'as trouvé sur quel site ?
Tu peux le trouver sur Ohmycream ou sur Amazon, entre autres.
SupprimerJe suis contente que tu commentes directement sur mon blog, du coup !
Moi je l'ai ce déo et franchement mes aisselles adorent :) J'en applique tous les jours et c'est un super produit !!!! ♥
RépondreSupprimerC'est très vrai : le meilleur déo naturel que j'aie testé pour l'instant !
SupprimerVraiment l'air pas mal ce déo... Pour ma part j'ai trouvé l'alternative naturelle : le galet "téo" de Lush. Comme je l'ai bientôt termine, ce déo crème que tu nous présentes me tente bien pour le coup...
RépondreSupprimerTiens, justement, je voulais le tester ensuite : il est efficace ?
SupprimerBirchbox en avait envoyé un dans ses box il y a quelques mois et je suis devenue fan du concept. Sauf qu'il sent la bergamote et je te déteste ça ... Du coup, celui-ci a l'air plus sympathique surtout que ton avis est plus que positif !
RépondreSupprimerAh, oui, celui-là ne sent pas fort, je trouve. Et pourtant, je suis sensible aux odeurs.
SupprimerEt où trouve-t-on ce super déo, Adeline ?
RépondreSupprimerDans quelques magasins bio, mais sur Internet, c'est plus facile : Amazon en vend, en particulier. Pour toi, c'est le plus simple.
SupprimerCoucou. Ce produit a vraiment l'air sympa et surtout naturel. Il est aussi possible de réaliser un déodorant maison en mélangeant une noisette de gel d'aloe vera avec une goutte d'huile essentielle de Palmarosa. Personnellement, j'utilise une pierre d'alun qui certes n’empêche pas de transpirer mais détruit tout les mauvaises odeurs même par forte chaleur.
RépondreSupprimerHélas ! La pierre d'alun n'est pas efficace sur moi. D'où ma quête enfiévrée...
SupprimerContente de voir qu'une personne saine de corps et d'esprit fait attention à ce qu'il y a dans le déo! Chez moi, je parle peu de cette obsession car je passe pour une illuminée... Je crois que cette marque est vendue dans un super bio de ma ville : sou, dans le caddie au prochain tour là-bas.
RépondreSupprimerEsthelle
C'est vrai que tant que je n'avais pas trouvé d'alternative naturelle efficace, je préférais prendre les risques attenant à l'utilisation de déodorants traditionnels. Mais là, il n'y a plus de raison et c'est bien plus sûr !
SupprimerBelle découverte, je suis très intéressé par ce genre de produit, mais en plus d'être anti-odeurs est-il vraiment anti-transpirant, car c'est mon principal soucis...
RépondreSupprimerAïe. Pour le côté anti-transpirant, je vais avoir du mal à te répondre, car je n'ai pas vraiment ce problème-là.
SupprimerSi jamais tu testes, tu me diras ?
Bises.